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Les nouveaux métiers de la musique

Avec l'avènement de l'industrie phonographique au début du siècle dernier, de nouveaux métiers apparurent et les carrières dans le secteur de la musique se développèrent. La musique devint un bien de consommation. A nouveau les révolutions technologiques viennent de changer la physionomie du secteur et les compétences des professionnels, parfois dans la douleur.

L'environnement professionnel

De nos jours, c'est la crise du disque, comme à la fin des années 70. Les ventes de disques enregistrent des baisses années après années. Internet et le numérique ont transformé le marché. Forcément, les majors commencent à penser le web comme un point stratégique du marché, d'autant plus que leurs salariés compétents sur les nouvelles technologies ont tendance à partir pour d'autres entreprises, starts-up ou agences spécialisées. Les consommateurs sont déjà sur le web, il s'agit maintenant de proposer et présenter des offres suffisamment attractives pour convaincre le simple visiteur de sortir la cyber-carte bleue. Le secteur de l'industrie musicale, qui s'est débarassé de 50 % de ses effectifs en 5 ans, cherche de nouvelles compétences et nous avons décidé de nous pencher un peu sur ces nouveaux métiers de la musique liés à internet.

La Rasbaïa en grande discussion avec un des organisateurs

Il y a bien sûr les fonctions classiques du web - le webdesigner, le webmaster, le référenceur - qui offrent maintenant des débouchés spécifiques au secteur musical. D'autres métiers sont en train d'apparaître ou se développent, en suivant l'évolution du réseau - publicité, marketing, contenu, droit - et nécessitent une connaissance importante des milieux musicaux.

Les débouchés peuvent être très variés, et l'ambiance aussi. Les labels, les majors, les fournisseurs d'accès internet et/ou mobile, les plateformes communautaires, les sites d'écoute, de promotion et de téléchargements sont autant d'employeurs possibles, de la start-up au grand groupe. Si certains profils viennent de la presse musicale, du monde du disque ou de la radio, la moyenne d'âge est souvent très jeune dans les structures récentes, et les profils marketing enrichis en musique et nouvelles technologies sont très recherchés.

On distingue souvent trois types de profil : les informaticiens, les créateurs et les fonctions marketing. Les seconds doivent impérativement connaître le secteur et les troisièmes savoir tout des attentes des internautes en matière de musique. Les informaticiens, développeurs et autres intégrateurs, ont des missions bien moins spécifiques, même si un goût prononcé pour la musique est souvent exigé.

Le contenu

Bien des sites proposent de réels informations : descriptions, interviews, playlists ou podcasts... Certains ont fait le choix de laisser leurs utilisateurs produire le contenu puis de l'organiser et de le hiérarchiser, d'autres ont préféré recruter de vrais rédacteurs et programmateurs.

Le rédacteur online crée des contenus, pour fidéliser au mieux les visiteurs. Il doit toucher son lecteur en quelques secondes. Il devra manipuler non seulement du contenu textuel, mais également du son, des images et de la vidéo.
Très voisin, le podcasteur est plus axé audio & vidéo. Il est à la fois scénariste, animateur et cameraman. Il s'occupe également du montage des vidéos. Il maîtrise les notions de streaming, de compression, d'encodage et tous les formats internet. Il peut aussi avoir des compétences en marketing viral, pour, par exemple, diffuser ses interviews & vidéos par mails ou sur des réseaux communautaires en plus du site web.
L'ergonome recherche les conditions d'interfaces idéales d'un site Internet. Il participe à la création d'un site ou d'un mini-site événementiel pour offrir aux visiteurs une navigation simple, un aspect attrayant et un accès facile aux informations.

Le web-marketing

Les petites structures font appels à des talents multi-casquettes, mais dans les grands groupes, certaines fonctions se spécialisent de plus en plus et créent de nouveaux métiers.

Le web-marketer cherche à développer le trafic d'un site, à développer la notoriété d'un artiste, à "créer le buzz". Il lance des mini-sites événementiels ou des opérations de marketing viral. Il établit des partenariats, des échanges de bannières ou de liens. Il veille au référencement du site. Il participe à la définition du plan médias.
Le traffic-manager gère la mise en ligne des campagnes publicitaires. Il négocie le prix des bandeaux publicitaires, après analyse du marché.
Le web planner est chargé d'élaborer de nouvelles offres commerciales et de mettre en place des campagnes de promotion. Il réfléchit également à de nouveaux moyens de promotion on line.
Le community manager est la personne qui gère le bien être des utilisateurs d'un réseau social. Il pourra proposer des programmes pour accroître le nombre de membres du réseau. Bloggeur, doté d'un bon sens de la communication et capable de comprendre tous les aspects techniques d'un site.

les Autres pistes

Le juriste spécialisé dans le droit de l'Internet informe sur le droit de l'informatique, de la concurrence, des contrats, des marques, des télécommunications, des libertés publiques, des droits d'auteurs... Il devient de plus en plus recherché dans le secteur, aux vues des problématiques actuelles de la musique et d'internet.

Le pirate, Tombé en désuétude, a été remis au niveau 2.0 depuis quelques années. Galvaudé, il est devenu aujourd'hui tout à fait autre chose que pilleur de coffres. Il consiste à télécharger des fichiers MP3, contenant souvent des virus ou des vidéos "adultes", via un logiciel de pire-tout-pire. Il travaille généralement chez lui, volets clos : hors-la-loi, le pirate embrasse souvent après une première expérience douloureuse la carrière de pirate nomade, naviguant de borne Wi-Fi publiques en cyber-cafés.
Les qualités requises : être sans scrupules, avoir une souris, être au chomage et ne pas avoir d'amis.
Il est très étonnant que ce métier ait un tel succès alors qu'il ne paye pas, contrairement à l'ancien métier de pirate de disques vendus sous le manteau, qui payait, lui. Encore plus pauvre et précaire que le distributeur de flyers, il est pourtant un des métiers les plus à la mode.

Nous sommes dépassés, car l'internet va si vite en très (très) haut débit que l'on a pas le temps d'aller boire un café : Attention, le casseur de commentaires est passé par là ! En ajoutant une image énorme parmi les messages de vos amis et fans, il a aussi écrit une litanie d'imbécilités destinées à faire rire les plus complaisants d'entre nous. Dans une concurrence archarnée sur le plus dérégulé des outils de communication, gare à vous ! Le crotteur de myspace vous guette, la crise se profile...

Ce dernier n'est pas le seul métier sauvage qui fleurit en ce moment. Le métier de cliqueur est lui aussi en train d'éclore. Pour augmenter les statistiques, celui déploie toute son énergie et comptabilise un maximum de clics sur des liens bien précis : les players audio, et principalement le sien. De là à devenir accro à Myspace...

Dimitri

L'INNOVATION

Les plus assidus d'entre vous se souviennent de 2 news, MXP4 en décembre 2007 et iKlax en mars 2008. Il s'agissait de 2 formats musicaux, tout comme le fameux MP3. Révolutionnaires, mais apparemment identiques, ils permettront peut-être de ré-arranger les chansons d'artistes, en enlevant un synthé, une guitare ou une voix, et en modifiant la batterie, le tempo ou autre. L'invention reste toujours bien entendu possible et le Salon de la Musique et du Son l'a démontré, avec par exemple le Tenori On de Yamaha.

La musicothérapie, le développement durable et d'autres changements feront évoluer la musique. Plus compliqué ou plus agréable, plus énorme ou plus accessible, plus gratuit ou plus imprévisible, tout est une affaire de choix !


En cours de mise à jour / août 2015 - (Créé en octobre 2008)

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